Interdépendances humanité – biosphère
Pérennité des équilibres planétaires et du bien-être des sociétés humaines

Prendre conscience de l’ampleur et de la complexité des interdépendances entre l’humanité et la biosphère, de l’irréversibilité de processus déclenchés par des choix technologiques, prendre conscience et assumer nos responsabilités partagées vis à vis de la planète : telle est la condition de la survie et du progrès de l’humanité.

La préservation des biens communs que sont les biens environnementaux et des conditions de vie sur terre pour nous et pour les générations futures, n’est possible (on le voit à propos du changement climatique), que si chacun, individu, acteur économique ou Etat, assume la responsabilité de son impact sur tous les autres. Ce n’est pas le cas actuellement. Personne n’est tenu pour responsable d’une augmentation de la montée des eaux qui menace les îles insulaires du Pacifique de disparition pure et simple.

Notre responsabilité s’étend bien au delà des sociétés humaines, à toute forme de vie sur terre. Car il est clair que l’intérêt de l’espèce humaine coïncide avec celui des autres formes de vie, ainsi la préservation de la nature est la condition sine qua non de notre propre survie. Mais encore, la solidarité de destin entre l’homme et la nature -dont nous avons pris conscience à travers le danger- nous fait également redécouvrir la dignité autonome de la nature et nous commande de respecter son intégrité, par-delà l’aspect utilitaire.

Par quels processus et choix (politiques, sociaux, technologiques) pourrions-nous contribuer à assurer la pérennité des équilibres planétaires en liaison avec le bien-être des sociétés humaines ?