Et si on parlait de responsabilité ?
Une réflexion sur la responsabilité, dans le cadre de la préparation de l’Assemblée Internationale des enfants et des jeunes
Pierre CALAME, mai 2009
En juin 2010 se tiendra au Brésil une rencontre internationale des enfants et des jeunes. Ils débattront ensemble d’un texte commun d’engagement : « nous allons prendre soin de la planète ».
Cette rencontre internationale fait partie d’un effort plus vaste, associant tous les milieux sociaux et professionnels, pour élaborer un socle éthique commun. Ce socle, nécessaire pour gérer notre unique planète, fait actuellement défaut. La rencontre internationale est préparée dans différents pays et au sein de ces pays, dans des lycées et collèges. La présente note est une contribution à cette préparation. Elle explique d’où est née la réflexion sur la Charte des responsabilités humaines et pourquoi le socle éthique commun repose sur l’idée de responsabilité.
1. Il était une fois
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Les grandes rencontres mondiales de 1972 et 1992 reflètent la prise de conscience des menaces qui pèsent sur la planète.
2. La lente construction d’une communauté mondiale
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Comment sont nées la charte de l’ONU et la déclaration des droits de l’homme et pourquoi a-il été envisagé de les compléter par un projet de charte de la Terre.
3. Vers un troisième pilier de la communauté internationale : petite histoire de l’élaboration de la Charte des responsabilités humaines
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Comment, dans le cadre de « l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire », a-t-on élaboré un socle éthique commun à partir d’un dialogue entre religions et entre traditions philosophiques.
4. La responsabilité, face cachée du droit
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Pourquoi, pour assurer les droits de chacun, il faut aussi que chacun assume des responsabilités
5. Responsabilité, interdépendance, liberté et pouvoir
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La responsabilité est la contrepartie de l’interdépendance qui nous unit au reste de l’humanité, de notre propre liberté de choix et des moyens que nous avons d’agir.
À télécharger : et_si_on_parlait_responsabilite.pdf (170 Kio)