Études mondiales et le défi de la gouvernance au 21ème siècle

Adrian MACEY, février 2017

Nous proposons ici un lien vers une édition spéciale de Policy Quarterly sur les études mondiales, publiée plus tôt cette année par l’institut pour des études sur la gouvernance et la politique, Institute for Governance and Policy Studies (IGPS) de l’Université de Victoria à Wellington.

Rédigés sous l’égide du centre d’études sociales New Zealand Centre for Global Studies (NZCGS), ces articles sont une riche collection de sujets en matière de gouvernance, du droit, de la criminalité, de la paix et des négociations climatiques. Les intérêts nationaux sont juxtaposés aux interdépendances mondiales. Par exemple, le droit de la mer est à la fois d’un intense intérêt national et un sujet de la responsabilité mondiale croissante. La responsabilité criminelle est le sujet de deux articles – avec des considérations sur l’anticipation de faire avancer la paix et la sécurité sous la juridiction de la Cour internationale de justice. Un profil important de la tutelle comme cadre pour gérer les biens communs mondiaux peut servir à la recherche de nouvelles formes d’une gouvernance qui nous sorte du confinement des modèles basés sur les intérêts et la propriété. Dans l’article intitulé « The Atmosphere », Adrian Macey écrit son discernement d’un nouveau modèle de gouvernance international pour le changement climatique.

Les articles dans ce numéro de Policy Quarterly renvoient à la mission du NZCGS, qui est de traiter des questions qui dépassent l’État- nation. Par exemple, un programme phare que le NZCGS a mis en œuvre en collaboration avec l’Unesco est celui de l’éducation à la citoyenneté mondiale, qui est appliqué dans les écoles secondaires de la Nouvelle Zélande. La citoyenneté mondiale est inextricablement liée à la responsabilité.

En effet, lorsque l’on se penche sur les défis de la gouvernance, le thème de la responsabilité n’est jamais loin. Un des thèmes récurrents est l’échec des institutions et du droit international basés sur les États-nations pour ce qui concerne assumer une responsabilité pleine et efficace pour une gouvernance efficace des problèmes des biens communs mondiaux et d’autres défis mondiaux. Dans certains cas, d’autres acteurs, dont la société civile, le monde des affaires et les gouvernements locaux, assument eux-mêmes la responsabilité là où les gouvernements n’agissent pas.

Dans les domaines traités par les auteurs, les institutions de gouvernance mondiale elles-mêmes sont généralement faibles ou lentes à émerger. D’où l’urgence et l’importance de rechercher des approches et des solutions innovatrices, ce qui est le thème général de tous les articles. Les auteurs couvrent une étendue de sujets très large, allant de l’environnement à l’économie mondiale, en passant par la paix et la sécurité, et la justice criminelle. Ils proposent tous une combinaison d’analyses, d’évaluations des progrès, ou manque de progrès, et des recommandations pour l’avenir.

Références

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