Les fondements d’une stratégie concertée des acteurs non étatiques face au réchauffement climatique

Pierre CALAME, September 2016

Un sommet d’acteurs a plusieurs fonctions : c’est l’occasion de célébrer les convergences entre réseaux, avec la proclamation d’une déclaration négociée en amont de la conférence, donc sans rapport avec les travaux qui s’y déroulent ; c’est un lieu propice à des rencontres, prévues ou fortuites ; il permet la tenue d’un grand nombre d’ateliers de travail, dont chacun porte sur un sujet précis mais qui, pris dans leur ensemble, forment un patchwork assez représentatif de la diversité des avancées de la réflexion et de l’action.

Peut-on tirer parti de la richesse des échanges au sein de ces multiples ateliers? En garder la trace synthétique ? Découvrir au delà de la diversité des thèmes abordés et des acteurs concernés des axes stratégiques communs,? Valoriser mieux cette formidable concentration d’intelligence et d’expérience, souvent dispersée dès que le rideau tombe, que l’on démonte les décors et que l’on met à la poubelle les tableaux de papier couverts des réflexions éphémères des participants? En tirer un référentiel intellectuel servant de point de départ à l’édition suivante du sommet, pour que la succession des sommets annuels reflète un vaste processus d’apprentissage collectif et ne soit pas, année par année, l’occasion de redécouvrir l’eau chaude ?

Tout cela suppose de procéder à une synthèse « en temps réel », à peine le dernier atelier achevé, pour la restituer aux participants avant qu’eux-mêmes ne se dispersent.

Est-ce possible ? La réponse est OUI. C’est l’objet de cette note. Elle rend compte à la fois de la méthode utilisée pour faire « en temps réel » la synthèse de vingt ateliers (liste en annexe), tenus à Climate Chance à Nantes, sélectionnés par les organisateurs parmi soixante dix, pour refléter ladiversité des thèmes et des participants, et de ses résultats.

Downloads: synthese_de_nantes.pdf (2.4 MiB)